Mais ne pas en avoir les moyens financiers, voilà le lot de bien d’entre nous.

Les travailleurs québécois sont rongés par le stress, souligne un récent sondage mené par la TD. Les deux tiers d’entre eux affirment devoir composer avec des niveaux de stress d’une ampleur modérée à élevée au boulot, surtout lorsqu’ils travaillent dans le domaine des soins de santé et de l’aide sociale, ou encore en finance, en assurance et dans le secteur immobilier. Et si la très grande majorité d’entre eux (96 %) estiment qu’il est important d’investir en soi-même, la moitié (51 %) ne le font pas aussi souvent qu’ils le souhaiteraient.

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La faute à leurs finances, avancent-ils. Les deux tiers (65 %) de ceux qui n’investissent pas en eux-mêmes autant qu’ils le voudraient disent en effet ne pas pouvoir le faire, faute de moyens financiers. Par ailleurs, 83 % des travailleurs québécois ont répondu qu’ils investiraient davantage en eux-mêmes s’ils en avaient les moyens financiers.

« Bien qu’ils reconnaissent l’importance de faire une pause et de se récompenser, les Québécois qui le font sont rares, en raison des coûts qui y sont associés, affirme Maryse Filion, directrice régionale principale, Gestion de patrimoine TD. Il est essentiel de trouver un équilibre dans la vie. Et pour y arriver, les Québécois doivent voir ces dépenses comme un investissement dans leur bien-être. »

Investir dans le mieux-être peut être interprété de multiples façons. Mais pour la plupart des travailleurs québécois (77 %), pareil investissement prendrait la forme de vacances. Dans un monde idéal, les trois quarts des travailleurs québécois (75 %) investiraient en eux-mêmes au moins deux fois par année. Ces travailleurs invoquent, comme principale motivation, la relaxation (67 %), la nécessité de faire le plein d’énergie (56 %) et le besoin de se renouveler (55 %).

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« Quelle que soit la manière choisie pour trouver son équilibre dans la routine quotidienne, qu’il s’agisse de vacances en famille ou d’un nouveau passe-temps, vous n’avez pas à vous ruiner pour investir en vous-même », précise Mme Filion.

Selon elle, il s’agit de se fixer un objectif et de gérer ses épargnes afin de s’assurer d’avoir ce qu’il faut pour se renouveler et refaire le plein d’énergie. Elle conseille la mise en place d’un fonds « Moi » avec cotisations régulières, qui pourraient prendre la forme d’un CELI, par exemple. Y déposer son remboursement d’impôt, le cas échéant, peut être un bon point de départ.

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