Les employés accordent de plus en plus d’importance à la conciliation travail-famille et à la flexibilité dans leur carrière, mais il semblerait que les considérations monétaires se trouvent encore au sommet de leurs liste de priorités.

Selon un sondage de Robert Half Finance et Comptabilité mené auprès de 400 travailleurs de bureaux canadiens âgés de 18 ans ou plus, c’est le salaire qui demeure le critère déterminant quand vient le temps d’accepter ou non une offre d’emploi. Les avantages sociaux suivent au deuxième rang.

Les facteurs non monétaires, comme les responsabilités ou les défis liés au poste, la durée des déplacements et les possibilités d’avancement professionnel revêtent également une grande importance pour les chercheurs d’emploi.

« Les responsables du recrutement qui désirent faire pencher la balance en leur faveur doivent se concentrer non seulement sur un salaire et des avantages sociaux concurrentiels, mais aussi sur la promotion de ce qui fait de leur entreprise un endroit où il fait bon travailler », soutient Davie King, président principal de district de Robert Half.

Les employeurs doivent aussi procéder rapidement s’ils ne veulent pas que les meilleures talents leur glissent entre les doigts. Selon le sondage, près de la moitié (49 %) des chercheurs d’emploi au pays ont reçu au moins deux offres au même moment pendant leur processus de recherche. Et ils prennent généralement une décision rapidement lorsqu’ils reçoivent une offre avantageuse, soit en moins de deux jours pour la majorité des répondants (71 %).

« Il y a de bonnes chances que votre candidat idéal soit également celui d’un autre gestionnaire. C’est pourquoi il est essentiel que les entreprises se présentent sous leur meilleur jour et agissent rapidement pour s’approprier les talents dont elles ont besoin », souligne David King.