Bien que des législations soient adoptées un peu partout au pays pour favoriser davantage de transparence salariale, les entreprises tardent à réagir, selon un rapport de Mercer.
Jusqu’à maintenant, seulement 16 % des entreprises canadiennes ont mis en œuvre une stratégie de transparence salariale, tandis que 41 % ont des stratégies en développement et 22 % prévoient développer leur stratégie au cours de la prochaine année.
Pourtant, au cours des dernières années, quatre des dix provinces — la Colombie-Britannique, Terre-Neuve-et-Labrador, l’Ontario et la Nouvelle-Écosse — ont légiféré ou prévoient d’introduire de nouvelles exigences en matière de divulgation des salaires.
Le sondage a révélé que, bien que 77 % des entreprises aient cité la conformité comme un facteur clé de leur stratégie de transparence salariale, plus de 50 % des entreprises ont noté une augmentation de la satisfaction des employés et une harmonisation avec les valeurs de l’entreprise comme facteurs de premier plan supplémentaires.
À l’échelle mondiale, près de sept employeurs sur dix (69 %) conviennent que la transparence salariale est une attente des candidats. Dans toutes les régions, les attentes en matière de transparence salariale sont plus élevées chez les candidats que chez les employés, ce qui reflète la demande croissante de pratiques de rémunération ouvertes sur le marché des talents. Malgré tout, moins d’un tiers (32 %) des organisations ont déclaré se sentir prêtes à répondre aux exigences mondiales en matière de transparence.
Plus concrètement, les entreprises prévoient augmenter considérablement leur niveau de partage des échelles salariales d’embauche sur les affichages de postes. Actuellement, 60 % des employés partagent les échelles salariales d’embauche, mais cela devrait passer à 94 % à l’échelle mondiale au cours des deux prochaines années.
« Les organisations devraient garder la transparence salariale à l’avant-garde de leur planification afin de créer un avantage concurrentiel pour attirer et retenir les talents et bâtir une culture plus inclusive », soutient Christie Rall, membre du partenariat, transformation chez Mercer Canada.