Plusieurs facteurs contribuent à façonner l’évolution de la main-d’oeuvre, mais à l’heure actuelle, pour les entreprises, l’un d’eux se distingue particulièrement. Ainsi, pour plus de la moitié des cadres supérieurs (60 %) interrogés, le départ à la retraite des baby-boomers est le phénomène qui aura la plus forte incidence sur la population active au cours de la prochaine décennie.
Le sondage, élaboré par Robert Half International, a été mené par une firme de sondage indépendante et comprend les réponses de 100 cadres supérieurs canadiens à qui on a posé la question suivante : « À votre avis, parmi les tendances suivantes, laquelle aura la plus forte incidence sur la population active au cours de la prochaine décennie? » Voici leurs réponses :
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« L’imminence du départ à la retraite des baby-boomers préoccupe les chefs d’entreprises, qui veulent pouvoir continuer de bénéficier du savoir-faire de leurs employés les plus chevronnés », a déclaré Max Messmer, président du conseil et chef de la direction de Robert Half International. « Heureusement, nombre de baby-boomers prévoient rester sur le marché du travail au-delà de l’âge normal de la retraite afin de rester actifs et de continuer de gagner un salaire. »
M. Messmer soutient que les entreprises enclines à accommoder leurs employés d’expérience, qui ne sont pas prêts pour la retraite mais souhaitent réaménager leur emploi du temps en travaillant à temps partiel ou en bénéficiant d’un horaire souple, sont les plus susceptibles d’assurer le maintien en poste de ces personnes clés.
« La prise de tels arrangements permet aux travailleurs chevronnés de continuer de relever des défis sur le plan professionnel et de bénéficier de la souplesse nécessaire pour se consacrer à d’autres centres d’intérêt », a-t-il ajouté.