Les baby-boomers ne sont pas certains d’avoir suffisamment épargné en vue de leur retraite. Ils sont toutefois prêts à arrêter de travailler quand même, quitte à diminuer leur train de vie.Voilà les conclusions qui resortent d’un sondage effectué par la firme Ipsos-Reid pour le compte de la Banque de Montréal auprès de 1 066 Canadiens, âgés de 45 à 60 ans.
Les résultats du sondage révèlent que 81 % des baby-boomers reconnaissaient avoir commencé à épargner trop tard pour leur retraite. Parmi les raisons invoquées pour expliquer le phénomène, on retrouve un manque d’argent disponible, des enfants à charge, des ennuis de santé et des problèmes d’emploi. Près d’un répondant sur deux(46 %)ne croient pas avoir assez de fonds pour arrêter de travailler, contre 24 % qui disent simplement l’ignorer.
Au Québec, le tiers des baby-boomers se croient bien placés pour vivre leurs vieux jours en paix. Sept répondants sur dix sont disposés à modifier leur train de vie afin de prendre leur retraite à l’âge prévu.Par ailleurs, une forte majorité(83 %)des sondés sont prêts à rester plus longtemps au travail afin de joindre les deux bouts.
« Bien que conscients de ne pas avoir épargné assez, les baby-boomers ne se reposent plus sur l’idée que l’État va s’occuper d’eux ou que les choses vont s’arranger d’elles-mêmes », affirme Kris Vikmanis, chef du Marché de la retraite de l’institution financière.
Mme Vikmanis ajoute qu’il ne faut pas lancer la serviette : « Il n’est jamais trop tard pour faire des économies, d’autant plus que les Canadiens peuvent en moyenne compter que leur retraite s’étalera sur au moins 20 ans », termine-t-elle.