Que vous soyez à la recherche des talents les plus prometteurs ou de votre prochaine possibilité de carrière, l’endroit où se retrouver sur le marché de plus en plus compétitif de l’emploi au Canada est en ligne. Les derniers résultats de l’Indice Kelly sur la main-d’œuvre mondiale montrent que les Canadiens en quête d’emploi se tournent de plus en plus vers l’Internet, puisqu’une personne sur trois a déniché son plus récent emploi en ligne. Mieux encore, les demandeurs d’emploi semblent préférer la recherche de poste en ligne à toute autre méthode.
L’Indice Kelly sur la main-d’œuvre mondiale a sondé plus de 115 000 personnes dans 33 pays, notamment plus de 11 000 personnes au Canada, les questionnant sur une vaste gamme de sujets liés à la recherche d’emploi et sur divers aspects du processus de recrutement.
Si 32 % des répondants ont trouvé leur plus récent emploi en ligne, 21 % ont déniché du travail grâce au bouche-à-oreille, 14 % des suites d’une approche directe de l’employeur, 13 % par l’appel direct d’un employeur ou d’un recruteur, 13 % par d’autres méthodes, et 8 % par une annonce publiée dans un journal.
Le recrutement en ligne est considéré par les candidats comme étant une meilleure voie pour trouver un emploi, avec 71 % des répondants qui se disent satisfaits par le résultat, comparativement à 57 % qui se disent satisfaits par le processus traditionnel d’applications écrites et postées.
« En raison de la croissance exponentielle de la popularité des babillards électroniques d’affichage d’emplois, des sites de réseautage social et des systèmes de recrutement axés sur la technologie, les gens n’hésitent pas à postuler à des emplois en ligne, et les employeurs deviennent de plus en plus compétents dans la gestion du recrutement en ligne », affirme Karin French, vice-présidente et directrice général des Services Kelly (Canada).
« Bien que le recrutement en ligne ait éclipsé toutes les autres formes d’embauche, y compris le bouche-à-oreille, l’approche directe et les annonces de journaux, les candidats devraient utiliser des méthodes variées de recherche en raison de l’accroissement de la compétition sur le marché du travail », poursuit Mme French.
Le sondage a aussi démontré qu’environ le quart des Canadiens sont préoccupés par leur performance lors d’entrevues face à face et doutent si leur c.v. les présente aux employeurs potentiels dans le meilleur angle possible.
Si 78 % des répondants ont affirmé qu’ils ont bien réussi leur entrevue face à face pour l’obtention d’un emploi, 10 % ont affirmé avoir moins bien fait, tandis que 13 % se sont dits incertains.
Près d’un candidat sur trois (29 %) ont aussi exprimé un doute quant à la qualité de leur c.v., avec 12 % des répondants se disant certains que leur c.v. ne les présentait pas de la meilleure façon possible, contre 17 % d’incertains à ce chapitre.
Les résultats du sondage indiquent aussi que malgré l’énergie requise pour postuler à un emploi et passer l’entrevue, les candidats affirment qu’il ne s’agit pas des étapes les plus ardues du processus de recrutement. Selon 60 % des répondants, le pire aspect du processus de recrutement est d’attendre une réponse, suivi par rechercher l’emploi (18 %), prendre part à une entrevue (10 %), remplir un formulaire de candidature (7 %) et rédiger un c.v. (4 %).
Questionnés sur la qualité qui représente le meilleur indicateur de l’aptitude au travail, 42 % ont cité l’expérience professionnelle, suivie par l’attitude et la personnalité (37 %). D’autres facteurs, tels que la performance lors de l’entrevue, le niveau de scolarité, la vérification des références et les résultats d’examens psychologiques, ont tous obtenu de faibles pourcentages.
Malgré les incertitudes de certains candidats à propos de leur capacité à bien performer lors du processus de recrutement, la plupart croient avoir profité d’une considération équitable de la part des employeurs. Pas moins de 81 % des répondants ont indiqué que les employeurs avaient étudié leur candidature de façon équitable, contre 17 % qui croyaient que leur candidature avait parfois été étudiée de façon équitable et seulement deux pour cent qui indiquaient que leur candidature n’avait jamais été étudiée de façon équitable.