Un tiers (33 %) des investisseurs institutionnels qui n’ont pas encore intégré les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leurs décisions d’investissement ont déclaré qu’ils y réfléchissaient, selon une nouvelle enquête de la société de conseil en investissement Callan.

L’enquête annuelle, qui a interrogé 102 investisseurs institutionnels américains cet été, révèle que ce pourcentage est le niveau d’intérêt le plus élevé pour les questions ESG dans l’histoire de l’enquête, et près de trois fois le niveau observé en 2019.

« Nous pensons que l’évolution vers une plus grande intégration des questions ESG est cohérente avec l’approche d’investissement à long terme des investisseurs institutionnels », affirme Tom Shingler, vice-président senior et président du comité ESG de Callan.

En effet, 42 % des investisseurs institutionnels indiquent qu’ils intègrent déjà des facteurs ESG dans leurs décisions d’investissement, ce qui reflète le résultat de l’enquête de 2019. Mais c’est presque le double des 22 % observés lors de la première enquête de Callan en 2013.

Parallèlement, les régimes publics ont intégré les facteurs ESG dans les décisions d’investissement à un taux légèrement plus élevé (36 %) que leurs homologues des entreprises (32 %).

Pour l’ensemble des investisseurs, les fonds de dotation sont restés le principal facteur d’incorporation des facteurs ESG, les personnes interrogées ayant augmenté leur taux d’adoption à 63 % en 2020, contre 58 % en 2019. Malgré la tendance à l’adoption, 56 % des personnes interrogées ont déclaré ne pas avoir intégré les questions ESG dans leurs décisions d’investissement, citant des avantages non prouvés ou peu clairs comme principale raison.

Ce texte a été publié initialement par Benefits Canada.