Si bien des employeurs veulent faire revenir leurs employés au bureau au cours des prochaines semaines, ils se heurtent à de nombreux défis logistiques et à l’anxiété des travailleurs.

Selon une enquête menée par l’entreprise de logiciels Foko Retail, 40 % des chefs d’entreprise prévoient rapatrier leurs employés au bureau d’ici la fin de l’année, mais plus de la moitié d’entre eux estiment qu’il sera logistiquement difficile de faire respecter les règles de distanciation physique sur le lieu de travail.

Une proportion similaire d’employeurs (50 %) jugent par ailleurs qu’il sera difficile de rassurer les employés quant à la sécurité de leur retour au travail. En réalité, 80 % des employés sont inquiets à l’idée de remettre les pieds sur leur lieu de travail, estiment les employeurs.

La plupart des chefs d’entreprise reconnaissent l’importance de mettre immédiatement en œuvre des directives en matière de santé et de sécurité. Cette urgence reflète l’inquiétude croissante de près d’un décideur sur cinq qui affirme qu’éviter la propagation de la COVID-19 au bureau et s’assurer que personne ne soit malade est leur plus grande préoccupation en matière de santé et de sécurité.

Le sondage révèle également que les employeurs ont l’intention de mettre en place de manière permanente des mesures de travail flexible, ce qui inclut le télétravail dans certains cas.

« Nous savons que les entreprises vont passer à un travail flexible en permanence et que l’utilisation de l’espace de travail doit être correctement documentée aux fins de la recherche des contacts, mentionne Marc Gingras, président et directeur général de Foko Retail. Nous savons également qu’il est nécessaire de tester à distance les employés avant même qu’ils n’entrent dans le bureau. La question est de savoir comment les entreprises gèrent la capacité, la recherche de contacts et la santé et la sécurité de manière à répondre aux besoins des travailleurs et des employeurs. »