Six employeurs canadiens sur dix communiquent des informations sur les salaires sans tenir compte des réglementations.
La majorité des employeurs canadiens (58 %) et américains (86 %) déclarent communiquer les taux ou les fourchettes de rémunération dans l’ensemble du pays ou de la région, indépendamment des réglementations étatiques ou provinciales, selon une nouvelle enquête de WTW.
L’enquête, qui a été menée auprès de plus de 1 600 employeurs internationaux, a révélé que 75 % des organisations déclarent communiquer le taux ou l’échelle de rémunération des postes à leurs candidats externes, tandis que 69 % déclarent communiquer cette information aux candidats internes.
Les employeurs ont indiqué qu’ils communiquaient généralement des informations sur le niveau du poste (74 %), les possibilités de rémunération variable (58 %) et la manière dont le salaire de base individuel est déterminé (65 %).
Les exigences réglementaires (73 %) ont été citées comme le principal facteur d’accroissement de la communication sur les programmes de rémunération, suivies par la confiance dans les valeurs et la culture de l’entreprise (47 %) et les attentes des employés (46 %).
La plupart des employeurs disent s’attendre à ce que les salariés (72 %) et les cadres (71 %) posent davantage de questions sur la rémunération. Ils prévoient également davantage de demandes de négociations salariales (57 %) et de modifications salariales hors cycle pour les salariés en poste (43 %).
L’enquête a révélé que les questions des employés portaient le plus souvent sur la façon dont la rémunération d’une personne s’harmonise avec les programmes de rémunération de l’organisation, ce qui comprend le positionnement de la rémunération (80 %), la gestion de la rémunération (72 %), la visibilité (56 %) et la terminologie du programme de rémunération (44 %).
Indépendamment du contexte législatif, 56 % des employeurs nord-américains ont déclaré qu’ils établissaient des mesures pour évaluer l’impact de leur stratégie de transparence salariale. Les employeurs ont déclaré évaluer la fidélisation des employés (40 %), les questions reçues des employés et des gestionnaires (37 %) et l’évolution de l’écart salarial entre les hommes et les femmes (36 %).
« Les employeurs constatent une augmentation des exigences réglementaires dans le monde entier, ce qui a obligé beaucoup d’entre eux à agir rapidement et à se conformer à une norme minimale cohérente, quel que soit le lieu », commente Mariann Madden, co-responsable de l’équité salariale pour l’Amérique du Nord chez WTW, par communiqué. « En conséquence, nous constatons que les employeurs d’Amérique du Nord augmentent la visibilité des informations salariales et clarifient la situation de leurs employés en matière de rémunération.
Ce texte a été publié initialement par Benefits Canada.