Deux Québécois sur cinq s’inquiètent du moment où ils devront retourner au bureau.

44% des Québécois redoutent de reprendre le chemin de leur lieu de travail, indique un sondage réalisé par la firme KPMG. Cette proportion demeure moins élevée que celle observée dans l’ensemble de la population canadienne (54%).

Cette crainte de retourner au travail est observée alors que la quasi totalité des Québécois (92%) croient que la pandémie est loin d’être terminée.

Un travailleur sur deux (50%) se dit même prêt à refuser d’aller au travail si il ne s’estime pas assez en sécurité sur son lieu de travail.

La principale inquiétude liée au retour au travail est la possibilité que leurs collègues se présentent au travail même s’ils sont malades ou asymptomatiques, selon 73% des personnes interrogées.

56% s’inquiètent de partager les salles de réunion et la cafétéria. 44% craignent la ventilation et la circulation de l’air sur leur lieu de travail.

En dépit de leurs inquiétudes, 87% des Québécois font confiance à leur employeur pour prendre les mesures de précaution nécessaires à ce retour sur le lieu de travail.

Et quand on leur demande ce qui faciliterait leur retour au travail, 52% d’entre eux affirment que ce qui les ferait se sentir plus à l’aise de retourner à leur lieu de travail, serait si leur employeur les tenait au courant du niveau de risque dans leur bureau et leur fournissait des ressources pour prendre soin de leur santé et de leur bien-être.

 

« Les Québécois accordent une grande confiance à leur employeur pour ce qui est de coordonner leur retour au travail et d’assurer leur sécurité, constate Yvon Audette, le chef de l’exploitation Services-conseils – Management chez KPMG. La pandémie oblige tous les employeurs du pays à instaurer des protocoles et des mesures de sécurité, et à repenser leurs façons de communiquer avec les employés. »