Une enquête révèle que 42 % seulement des travailleurs américains sont convaincus d’épargner suffisamment pour leur retraite.
Selon une nouvelle enquête menée par LiveCareer, seulement deux cinquièmes (42 %) des salariés américains se disent très confiants dans leur capacité à épargner ce dont ils auront besoin à la retraite.
L’enquête, qui a été menée auprès de plus de 1 000 travailleurs américains, a révélé que six personnes sur dix déclarent craindre la retraite plus que la mort (61 %) ou l’idée de divorcer (64 %). En effet, 39 % d’entre eux craignent que la retraite ne devienne un fardeau financier pour leurs proches ou qu’ils n’aient pas suffisamment d’économies pour faire face à des urgences médicales ou à des dépenses imprévues à la retraite.
Parmi les principales inquiétudes financières des personnes interrogées figurent l’augmentation du coût des soins de longue durée (59 %), les mauvaises décisions d’investissement et la perte des fonds de retraite (52 %), le sentiment d’être déconnecté de la société à la retraite (48 %), la capacité à maintenir le niveau de vie souhaité à la retraite (45 %), la crainte d’une éventuelle modification des prestations gouvernementales (44 %), la stabilité des investissements et le coût des frais médicaux (41 % chacun) et l’inflation (30 %).
Près de la moitié des personnes interrogées ont également déclaré avoir des dettes de cartes de crédit (44 %) et des prêts automobiles (41 %), tandis que plus d’un tiers (39 %) ont indiqué avoir des dettes médicales. Alors qu’une majorité (86 %) a déclaré avoir besoin de 100 000 $ à 750 000 $ pour prendre une retraite confortable, seulement 14 % ont indiqué avoir économisé entre 200 001 $ et 500 000 $, et moins (5 %) ont économisé entre 500 001 $ et 1 000 000 $.
Parmi les répondants qui n’étaient pas aussi confiants dans leur capacité à prendre une retraite confortable, 43 % ont déclaré qu’ils prévoyaient de prendre leur retraite du travail à temps plein mais de continuer à travailler à temps partiel dans leur domaine aussi longtemps que possible, et 29 % prévoyaient de prendre leur retraite de leur profession actuelle et d’accepter un emploi à temps partiel dans un autre domaine.
Ce texte a été publié initialement sur Benefits Canada.