Près de quatre Canadiens sur dix se disent à risque de devoir retarder leur départ à la retraite, en raison de l’inflation.

La hausse du coût de la vie réduit la marge de manoeuvre financière des Canadiens, au point de remettre en question le moment où il sera possible pour eux de prendre leur retraite.

Quatre Canadiens sur dix (39 %) risquent de devoir retarder leur départ à la retraite, indique le sondage de RBC sur la flexibilité financière. Et un Canadien sur cinq (21 %) estime qu’il devra sortir de sa retraite, pour faire face à l’augmentation des prix.

À présent, deux Canadiens sur trois (62 %) redoutent de ne pas avoir suffisamment d’argent pour payer leurs dépenses courantes.

En conséquence, c’est désormais un Canadien sur deux (48 %) qui affirme n’avoir jamais été autant stressé par l’argent.

À ce stress sur leur capacité à joindre les deux bouts, s’ajoute une inquiétude importante quant à l’avenir à court terme. Ainsi, sept répondants sur dix (71 %) croient qu’une récession serait plus éprouvante pour les Canadiens aujourd’hui que lors de la crise financière de 2008-2009. Ils sont presque aussi nombreux (70 %) à penser qu’une telle récession nuirait à leurs finances.

Mais cette récession possible n’est même pas  encore imaginable pour bon nombre de répondants. Plus de la moitié (53 %) d’entre eux se disent trop préoccupés par leur capacité à couvrir leurs dépenses courantes pour s’inquiéter d’une récession.

Alors que l’inflation réduit leur revenu disponible, les trois quarts des Canadiens (77 %) aimeraient pourtant épargner davantage sans pouvoir le faire en raison de la hausse des prix.

Il est à noter que dans l’ensemble des points abordés par le sondage, les Québécois sont plutôt davantage optimistes que la moyenne des Canadiens. Seuls un domaine fait exception : les Québécois sont en moyenne plus nombreux (59 % contre 58 % pour la moyenne canadienne) à reconnaître qu’ils n’ont pas planifié assez tôt pour faire face à la hausse des prix