La Ville de Montréal a mis en place une équipe spéciale pour lutter contre les inconduites sexuelles en milieu de travail et mieux protéger les plaignants.

Cette équipe relevant du services des ressources humaines est composée de médiateurs et d’enquêteurs spécialisé. Elle traitera l’ensemble des plaintes provenant des 28 000 employés de la Ville, de même que des élus et du personnel politique, rapporte La Presse. Cette nouvelle procédure devrait améliorer l’uniformité dans le traitement des plaintes, affirme la Ville de Montréal.

Auparavant, chaque service de la Ville était responsable de traiter les plaintes liées aux inconduites sexuelles. « On voulait s’assurer d’éviter qu’il y ait des failles. Certains peuvent prendre la question très au sérieux, mais d’autres moins », a expliqué à La Presse Laurence Lavigne Lalonde, élue responsable de la gouvernance au sein de l’administration Plante.

La métropole a également donné un nouveau mandat à son contrôleur général, celui d’assister les enquêtes menées sur les inconduites et d’assurer les mesures de protection à l’égard des employés qui ont fait un signalement et qui font l’objet de représailles.

Dans la foulée du mouvement #moiaussi, Montréal a observé « une hausse fulgurante du nombre de demandes » en vertu de la politique de respect de la personne. Celles-ci sont passées de 277 cas en 2016 à 577 en 2017. Ces plaintes ne se limitent toutefois pas aux incivilités ou au harcèlement, elles couvrent aussi les problèmes concernant le climat de travail.

L’ensemble des employés et des élus de la Ville recevront une formation sur la nouvelle politique.