La plupart des Québécois ne prévoient pas de planifier leur épargne avant leur retraite.
Trois Québécois sur quatre (73 %) pourraient bien attendre le jour de leur retraite pour commencer à regarder comment ils vont utiliser leur épargne.
En fait, 43 % d’entre eux n’ont pas l’intention de se pencher sur une stratégie en matière d’épargne avant la retraite, et ils sont 30 % à ne pas savoir si ils feront ce travail avant la retraite, indique un sondage d’ÉducÉpargne.
Ils sont seulement 3 % à envisager planifier l’utilisation de leur épargne au moins dix ans avant leur retraite, tandis que 9 % le feront cinq ans avant, et 7 % un an avant. Mais ils sont 30 % à s’attendre à planifier l’utilisation de leur épargne le jour même où ils prendront leur retraite. Et 13 % des répondants disent penser ne pas avoir besoin de planifier.
Pourtant, le même sondage montre que 95 % des Québécois considèrent qu’il est important d’avoir suffisamment d’épargne pour mener une vie stimulante et confortable à la retraite.
« Ces résultats indiquent que les Québécois ont besoin d’améliorer leur niveau de connaissance et d’aller chercher les conseils adéquats afin de bien planifier l’utilisation de leur épargne à la retraite », commente Nathalie Bachand, planificatrice financière et présidente du conseil d’ÉducÉpargne.
Les Québécois ont pourtant une idée de leurs envies au moment de la retraite : 29 % veulent se payer du luxe et 24 % souhaitent vivre le plus longtemps possible avec leur épargne pour retarder le recours aux rentes gouvernementales. Enfin, 23 % comptent ne pas toucher à leur épargne pour la faire fructifier.
« Pour s’assurer d’avoir un avenir financier à la hauteur de leurs ambitions, plus de Québécois auraient intérêt à mieux s’informer, et éviter d’attendre à la dernière minute pour agir, poursuit Mme Bachand. Ainsi, ils seront mieux outillés pour prendre les meilleures décisions possibles pour leurs finances personnelles, mais aussi pour la vie en général. »