Selon une nouvelle étude publiée, plus d’un Canadien sur trois (36 %) est plus stressé par ses finances cette année que l’an dernier. C’est le cas de 43 % des femmes et de 53 % des personnes âgées entre 18 et 34 ans.

Au total, quelque 2 100 personnes ont répondu au sondage sur la situation financière des Canadiens qui a été commandé par la Financière Sun Life en vue de vérifier ce que les Canadiens pensent de l’état de leurs finances personnelles, de leur travail, de leur emploi et de l’économie à la fin de l’année 2011.

Les Canadiens sont également préoccupés par l’économie. En effet, un homme sur cinq a déclaré être plus stressé par l’économie qu’il l’était à la même période l’an dernier. C’est également le cas des Canadiens âgés de 55 ans et plus : 20 % d’entre eux ont indiqué que l’économie les inquiétait davantage cette année.

«Les résultats du sondage montrent clairement que l’incertitude économique a une incidence sur les Canadiens et qu’elle est source de préoccupations financières en cette période déjà stressante de l’année, affirme Isabelle Hudon, présidente de la Financière Sun Life au Québec. Les personnes qui approchent de la retraite sont les plus touchées, car elles songent à transformer leur épargne en revenu de retraite. Si elles ne se sont pas préparées adéquatement, la situation actuelle pourrait leur mettre des bâtons dans les roues.»

«Travailler avec un conseiller pour établir un plan financier solide pouvant contrebalancer le climat d’incertitude économique actuel peut contribuer à la tranquillité d’esprit des Canadiens», ajoute-t-elle.

De plus, le sondage révèle que 24 % des femmes et 30 % des 18-34 ans se sentent aussi plus stressés par leur travail et leur carrière que l’an dernier.

«Il n’est pas étonnant que davantage de femmes et de jeunes soient plus stressés par leurs finances personnelles et leur travail, indique Kimberly Moffitt, psychothérapeute, MMT, OACCP. Nous avons constaté que ce sont souvent les femmes qui gèrent le budget familial, et c’est durant les vacances que nous ressentons les répercussions de nos habitudes d’achat tout au long de l’année.»

Selon Mme Moffitt, les Canadiens appartenant à la génération Y sont ambitieux et ils veulent progresser rapidement dans leur carrière, ce qui peut expliquer les résultats. «La meilleure façon de gérer n’importe quel stress est d’avoir un plan réaliste, ajoute-t-elle. Il faut se fixer des objectifs à court terme et les consigner. En prenant des mesures pour réussir, on accroît sa confiance en soi et on diminue son stress.»

D’autres résultats intéressants montrent que le degré de stress varie d’une région à l’autre :

  • Quatre Ontariens sur dix sont plus préoccupés par leurs finances personnelles cette année que l’an passé. Au Québec, la proportion est de 32 %.
  • Par ailleurs, 23 % des Québécois sont plus stressés par leur travail et leur carrière cette année que l’an dernier, comparativement à 15 % dans les provinces de l’Atlantique et à 16 % en Colombie-Britannique.

Les répondants de l’Ontario et de la Colombie-Britannique sont plus stressés par l’économie cette année que l’an dernier (respectivement 19 % et 20 %). En ce qui concerne le Québec, la proportion est de 13 %.