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Le Régime de retraite des employés municipaux de l’Ontario (OMERS) a généré un rendement net sur investissement de moins 0,4 %, soit une perte d’environ 500 millions $, pour les six premiers mois de l’année, dans un contexte de turbulences plus larges sur le marché.

Le premier semestre a été « extraordinairement difficile pour les investisseurs », selon le gestionnaire de fonds de pension, car les défis géopolitiques, les problèmes de chaîne d’approvisionnement, les menaces de récession ainsi que la flambée de l’inflation et des taux d’intérêt ont affecté les résultats.

Il dit avoir évité de pires résultats grâce à ses allocations importantes aux investissements privés, à sa focalisation sur la qualité plutôt que sur les actions de croissance et au crédit à court terme plutôt qu’aux obligations à long terme.

Le fonds, qui gère les investissements destinés à payer les pensions des employés municipaux de l’Ontario, affirme avoir enregistré des rendements positifs dans les infrastructures, l’immobilier et le capital-investissement, ce qui a contribué à compenser la performance négative des actions publiques et des investissements dans le crédit.

Pour les 12 mois terminés le 30 juin, il a eu un rendement net sur investissement de 6 %, soit un gain de 6,7 milliards $, indique OMERS.

En février, le fonds a annoncé que pour l’ensemble de l’année civile 2021, il avait un rendement net sur investissement de 15,7 %, contre une perte nette de 2,7 % pour 2020.

Il s’agit néanmoins d’un résultat largement supérieur à celui de la Caisse de dépôt et placement du Québec, qui a fait état la semaine dernière d’un rendement de -7,9 % pour le premier semestre de 2022.