Une majorité (57 %) d’employés déclarent que leurs employeurs prévoient le retour du personnel au bureau ou au lieu de travail physique dans les six prochains mois, selon la dernière enquête de LinkedIn sur la confiance de la main-d’œuvre.

Cependant, alors que certains employeurs ont commencé à planifier leur lieu de travail post-pandémie de coronavirus, d’autres n’ont pas encore communiqué leurs plans aux travailleurs. Le sondage, qui a été mené auprès de plus de 1 000 membres canadiens du site de réseautage social, a révélé que 33 % des répondants ont déclaré avoir été laissés dans l’ignorance, sans que leur employeur ne leur dise clairement s’ils pourront retourner au travail, et que seulement 10 % d’entre eux ont été informés qu’ils ne reviendront pas dans ce délai.

En outre, un grand nombre d’employeurs n’ont pas encore précisé leur position quant à la possibilité pour leurs employés de continuer à travailler à distance, à temps plein ou à temps partiel. Alors que 42 % des employés ont déclaré avoir été informés qu’ils auraient la possibilité de travailler à distance à temps partiel dans un avenir prévisible, 42 % ont indiqué n’avoir reçu aucune information de leur employeur à ce sujet. Seuls 16 % ont déclaré qu’on leur avait dit qu’ils n’auraient pas la possibilité de continuer à travailler à distance lorsque la pandémie aura disparu.

Par ailleurs, 35 % des personnes interrogées ont déclaré qu’on leur avait dit qu’elles pourraient travailler à distance à temps plein à long terme, tandis que 21 % ont appris qu’elles n’auraient pas cette possibilité; et 43 % n’ont pas encore pris connaissance de la politique de leur entreprise en la matière.

De plus, les employés ont déclaré que près de la moitié (46 %) des employeurs n’ont pas encore annoncé de politique sur la question de savoir si le personnel sera autorisé à avoir la flexibilité de travailler selon un horaire aménagé ou en dehors de ses heures normales de travail à long terme. Quelque 38 % des employeurs ont indiqué que leurs employés bénéficieront de cette flexibilité, tandis que 16 % ont précisé que ce n’était pas le cas.

L’enquête a également révélé que les points de vue sur le retour au lieu de travail physique étaient très polarisés. Ainsi, 20 % des personnes interrogées ont déclaré être attirées par le bureau pour avoir l’impression que le travail est « comme avant », tandis que 20 % d’entre elles se sont montrées réticentes à l’idée de revenir à la normale. Parmi les personnes interrogées, 30 % ont indiqué que le fait de s’habiller était un facteur qui leur donnait envie de revenir au lieu de travail physique. Toutefois, 28 % ont déclaré que c’était en fait un facteur de découragement. Il convient de noter que 45 % des personnes interrogées ont déclaré que la possibilité de faire un travail ciblé était un facteur qui les encourageait à retourner sur le lieu de travail, tandis que 18 % ont déclaré le contraire.

Plus des deux tiers (66 %) des personnes interrogées ont déclaré que, dans l’ensemble, les principaux attraits du lieu de travail physique étaient les possibilités de collaborer en personne, et 65 % ont cité la possibilité de socialiser avec d’autres personnes en personne – que ce soit avec des collègues, des clients ou des consommateurs. Et près de la moitié (48 %) ont déclaré qu’ils attendaient avec impatience les avantages liés au lieu de travail, la possibilité de progresser dans leur carrière aussi rapidement que possible, ou de participer à des réunions où les autres participants se trouvent dans la même pièce.

Ce texte a été publié initialement sur Benefits Canada.