Le Nouveau-Brunswick publie un guide destiné à prévenir la discrimination fondée sur l’âge dans les organisations.

La discrimination fondée sur l’âge est un phénomène complexe, difficile à définir, à quantifier et à traiter, pointe une ligne directrice de 65 pages publiée par le gouvernement du Nouveau-Brunswick.

De plus, les politiques discriminatoires fondées sur l’âge sont plus susceptibles d’être acceptées comme normales ou justifiées, relève HR Reporter. Et les personnes victimes de discrimination en raison de leur âge sont également plus susceptibles de s’identifier à d’autres vulnérabilités, comme le handicap, le sexe ou la race, ce qui aggrave leur expérience du désavantage.

C’est pour cela que le document du gouvernement du Nouveau-Brunswick décrit les meilleures pratiques permettant d’éviter aux employeurs de succomber à cette discrimination.

Ainsi, les offres d’emploi ne devraient pas faire allusion à des limites d’âge, même implicitement. L’embauche, comme l’évaluation des performances individuelles, doit être menée sur la base des compétences, et non de l’âge.

Les travailleurs d’expérience qui risquent de perdre leur emploi devraient pourvoir bénéficier de programmes de recyclage efficaces, d’une préparation à la retraite et d’une retraite flexible ou progressive. Et le départ à la retraite ne devrait pas être obligatoire: on devrait lui préférer la retraite progressive et le travail à temps partiel pour éviter le traumatisme causé par un changement soudain.

Une telle ligne directrice répond à un enjeu d’inclusion mais aussi à un risque juridique. HR Reporter cite une action collective menée au Québec ciblant Facebook, accusé d’avoir permis aux annonceurs de cibler des utilisateurs en fonction de leur âge, de leur sexe et de leur race.