Investissements Manuvie lance RevenuPlus, le premier produit assorti d’une garantie de retrait minimum(GRM)à être lancé au Canada. Ce produit a été conçu pour aider les baby-boomers à naviguer dans la zone à risque pour la retraite.

Le besoin déjà important de maîtriser la zone à risque pour la retraite – les cinq à dix ans qui précèdent et suivent immédiatement le moment où le revenu de retraite commence à être versé – devient encore plus urgent en raison de l’incertitude entourant les rendements du marché, d’une année à l’autre. Cette volatilité oblige l’épargnant à rechercher de lui-même un moyen de stabiliser son revenu à la retraite.

«De plus en plus de Canadiens sont vulnérables quand ils approchent de la retraite», note M. Firth, vice-président directeur, Investissements Manuvie. «Ils ont de plus en plus de difficulté à se constituer un revenu de retraite mensuel qui soit prévisible, durable et potentiellement croissant.»

Dans une étude canadienne novatrice intitulée «Asset Allocation and the Transition to Income: The Importance of Product Allocation in the Retirement Risk Zone», les docteurs Moshe Milevsky de la Schulich School of Business de l’Université York et Thomas Salisbury du Département de mathématiques et statistiques de l’Université York, ont démontré que même si la répartition de l’actif constitue la clé du rendement lorsque les épargnants économisent pour la retraite, c’est la répartition par produit qui déterminera leur succès durant la phase de versement du revenu.

«Une planification de la retraite efficace, applicable à la phase pendant laquelle l’argent doit être retiré des placements, est fondamentalement différente d’une planification financière faite pour des épargnants qui, étant dans leurs années les mieux rémunérées, continuent à économiser pour leur retraite», explique M. Milevsky.

La différence critique est que, durant la phase épargne, un montant forfaitaire atteint la même valeur, quelle que soit la séquence des rendements. Toutefois, les modèles mathématiques créés par Milevsky et Salisbury démontrent qu’il en va différemment dans la phase de versement du revenu, et que cela peut avoir de sérieuses conséquences.

Dans la phase de versement du revenu, la clé du succès repose sur trois éléments:

  1. La répartition par produit: une bonne combinaison de produits, procurant diverses sources de revenu de placement et de liquidités, peut protéger votre portefeuille en cas de rendements négatifs dans la zone à risque pour la retraite.
  2. Une protection contre les baisses du marché boursier : car une baisse significative de la valeur de votre portefeuille, au mauvais moment, risque d’entraîner un manque de revenu à la retraite.
  3. La séquence des rendements des placements.

Immunisation contre la «séquence des rendements»

L’étude explique l’effet que peut avoir la séquence des rendements sur un épargnant et elle démontre clairement que le fait d’atteindre ses objectifs de rendement annuel moyen n’est pas suffisant pour assurer une retraite confortable. Le moment où se produisent les différents rendements dans un portefeuille influe énormément sur les résultats dans la zone à risque pour la retraite.

Ce qui complique le problème de la séquence des rendements est que beaucoup d’épargnants réagissent à une baisse du marché en déplaçant une plus grande partie de leur portefeuille dans des obligations et autres placements à revenu fixe. «Cela risque en fait d’aggraver la situation», déclare M. Milevsky, parce qu’en procédant ainsi, les épargnants renoncent au potentiel de plus-value de leur capital et à la protection contre l’inflation.

La solution repose sur une nouvelle catégorie de produit, connue sous le nom de Garantie de retrait minimum, qui offre une protection contre la séquence des rendements, en procurant des versements mensuels garantis, peu importe le cycle du marché durant lequel l’épargnant décide de prendre sa retraite. Il offre aussi la possibilité d’accroître le revenu mensuel, tout en conférant à l’épargnant souplesse et contrôle.

En souscrivant le produit jusqu’à 10 ans avant que ne débutent les retraits du revenu garanti, les épargnants pourront bénéficier d’une augmentation de leur revenu minimum pouvant atteindre 50%, peu importe comment se comportera le marché boursier.