La moitié des Québécois s’attend à travailler durant leur retraite.

La préoccupation de gagner des revenus suffisants pousse la moitié des Québécois (49 %) à prévoir qu’ils occuperont un travail durant la retraite, indique un sondage mené parH&R Blok Canada.

Ces futurs retraités actifs n’entendent pas forcément conserver un emploi à temps plein, ils prévoient occuper au moins un petit boulot durant leur retraite. Ce choix est motivé par des considérations financières. Plus du tiers des répondants (37 %) considèrent qu’ils n’ont pas assez d’argent à la fin du mois pour épargner en vue de leur retraite.

Et les choses ne vont pas en s’améliorant. Près des deux tiers (63 %) des Québécois pensent qu’ils mettront probablement moins d’argent dans leur CELI ou leur REER cette année, en raison de l’inflation.

Seul un Québécois sur trois (29 %) estime épargner suffisamment chaque mois pour sa retraite.

La question de travailler à la retraite ne concerne même pas une partie de la population, qui pense même ne jamais prendre sa retraite. C’est ainsi que le tiers (36 %) des répondant âgés de 18 à 54 ans considèrent qu’il ne seront jamais retraités.

Le sondage révèle que 34 % des Québécois disposent d’un régime de retraite enregistré parrainé par leur employeur.

« Il n’y a pas si longtemps, la vision traditionnelle de la retraite était qu’à environ 65 ans, les Québécois raccrocher leurs gants et célébraient la fin de leur emploi à temps plein. Profitant du revenu stable de leur régime de retraite d’entreprise ou du gouvernement, ils étaient prêts à se lancer dans de nouvelles aventures pour réaliser des choses pour lesquelles ils n’avaient jamais eu le temps auparavant », commente Peter Bruno, président de H&R Block Canada.

« Ce que nous constatons maintenant, c’est que la vision de la retraite a évolué de façon spectaculaire, alimentée par des changements dans les options de plans d’épargne fiscalement avantageuses, par les réalités changeantes de la main-d’œuvre, par l’économie des petits boulots et par l’environnement économique dominant , ajoute-t-il.