La préparation à la retraite est devenue une tâche bien plus complexe que dans le passé, selon un sondage.

La plupart des préretraités canadiens (88 %) considèrent que planifier la retraite est devenu plus complexe qu’il y a vingt ans, indique un sondage mené par Fidelity auprès de 2 000 Canadiens dont l’âge médian est 62 ans.

D’abord, une proportion presque identique (85 %) considère que la retraite n’est plus synonyme d’interruption complète du travail, mais qu’elle est plutôt une transition vers des modes de travail plus souples ou la poursuite de passions.

Ensuite, le contexte économique actuel nourrit des préoccupations parmi les futures retraités. En effet, 59 % des personnes préretraitées craignent de ne pas être en mesure d’atteindre leurs objectifs financiers à court terme. Ils n’étaient que 19 % à partager cet avis en 2022.

Cela explique qu’un fossé s’est creusé entre les retraités actuels et les préretraités: les premiers sont 81 % à avoir une perspective positive de la retraite, alors qu’ils ne sont que 59 % parmi les préretraités.

Si le regard sur la retraite a changé, c’est aussi la possibilité d’y accéder au moment voulu qui se modifie. Près de la moitié des préretraités (46 %) envisagent de reporter leur retraite en raison de la hausse du coût de la vie. D’ailleurs, l’âge moyen de la retraite est passé de 61 ans en 2005 à 65 ans vingt ans plus tard… et désormais, seule une personne préretraitée sur quatre (26 %) prévoit de prendre sa retraite avant 65 ans.