123RF

La confiance des investisseurs institutionnels nord-américains a légèrement augmenté, selon un récent sondage de State Street. Le spectre du brexit a toutefois raison de celle de leurs collègues européens.

Au niveau mondial, la confiance a été plutôt stable – une hausse de 0,4 points pour atteindre 71,3 au mois de mars. En Amérique du Nord, la confiance est passée de 66,2 à 68,3, tandis qu’elle a chuté de 7,8 points pour atteindre 88,4 en Europe.

L’indice mesure le capital réparti en actions. Si les investisseurs sont prêts à y investir davantage, cela indique un plus grand appétit pour le risque et plus de confiance. Une valeur de 100 est neutre, ce qui veut dire que les investisseurs augmentent ou réduisent leur répartition à long terme dans les actifs à risque.

Kenneth Froot, partenaire fondateur à State Street, a observé que les investisseurs nord-américains et européens délaissent le risque en raison des incertitudes entourant par exemple la possibilité d’un brexit « dur » ou l’échec des négociations commerciales entre la Chine et les États-Unis.

« Il est étonnant que le regain de la confiance n’a pas été plus important, compte tenu de la récupération de la valeur des actifs à risque. En effet, la confiance en Europe a baissé davantage alors que les nouvelles fondamentales s’empirent », note Michael Metcalfe, directeur général principal et directeur de la stratégie Global Macro à State Street, dans un communiqué.