Une autorité de régulation australienne lance un examen de l’évaluation des actifs non cotés en bourse, détenus par les caisses de retraite.
La question de l’évaluation des actifs privés et de l’immobilier commercial n’est pas nouvelle.
Mais l’Australian Prudential Regulation Authority (APRA) entend à présent resserrer les normes d’évaluation de ces actifs quand ils sont détenus par des caisses de retraite. Le régulateur vient de lancer un examen de cette évaluation dans le cadre de l’encadrement du risque systémique.
Cet examen couvre l’immobilier commercial, le capital-investissement et le crédit, ainsi que les risques de liquidité potentiels associés à l’exposition aux actifs non cotés, précise Reuters.
Une étude menée en 2021 montre que le cadre de réévaluation est généralement inadéquat. C’est que ces actifs non cotés sont rarement négociés : leurs valeurs est donc mise à jour bien moins souvent que des actifs boursiers.
Les plus grandes caisses de retraite australienne ont ainsi reçu des demandes d’information de la part du régulateur. Ces caisses détiennent des actifs non cotés tels que des parcs éoliens, des entrepôts ou des actions de société privée. Ces actifs peuvent représenter jusqu’à 40 % de l’actif total de certaines caisses de retraite australiennes.
Les caisses de retraite devront fournir au régulateur des informations sur la manière dont elles évaluent les actifs non cotés, en particulier sur le rôle du conseil d’administration dans ce processus d’évaluation.