Un important régime de retraite américain votera contre les prêts bancaires à l’industrie pétrolière et gazière.

Le régime de retraite des employés de la ville de New York, qui gère 262 milliards de dollars US, soutiendra des résolutions en ce sens lors des assemblées d’actionnaires de Bank of America, Citigroup et Wells Fargo & Co.

Le changement climatique pose un risque systémique pour les fonds, et il n’y a pas de voie crédible pour atteindre l’objectif de zéro émission nette de carbone d’ici 2050 à moins qu’il n’y ait plus d’investissement dans de nouveaux approvisionnements en combustibles fossiles, explique le gestionnaire du régime de retraite de la ville de New York, auprès de Reuters.

Bank of America a répliqué que de telles résolutions sont inutiles en raison des mesures déjà prises, telles que le financement d’énergies à faible teneur en carbone. Citigroup a indiqué se concentrer sur l’aide à la transition de ses clients vers des émissions réduites. Wells Fargo n’a pas commenté l’annonce du régime de retraite new-yorkais.

Cependant, un des fonds de pension du régime de retraite de la ville de New York fera dissidence. Les administrateurs des fonds de pension de la police et des pompiers de la ville voteront contre les mesures d’assèchement des prêts bancaires à l’industrie pétrolière et gazière. Ces deux fonds de pension gèrent 70 milliards de dollars US. Tous deux ont déjà été dissidents du régime de retraite, puisqu’ils n’ont pas désinvestis leurs actions du secteur des combustibles fossiles, contrairement aux autres fonds de pension du régime. Ces mêmes actions pourraient être touchées par la limitation de ces prêts bancaires.