La Caisse des dépôts et consignations française appelle à interdire les investissements néfastes pour le climat.

La Caisse des dépôts et consignations (CDC) gère six régimes de retraite, qui servent pas moins d’un retraité sur cinq en France. Au total, son bilan est évalué à 1 200 milliards d’euros, soit 1 600 milliards de dollars.

En matière de transition du modèle économique actuel vers un modèle adapté au changement climatique, « le temps du radicalisme est venu », affirme Éric Lombard, le directeur général de la CDC, cité par L’Info Durable. Le dirigeant intervenait lors d’une journée dédiée au climat, organisée par la CDC elle-même.

La rentabilité d’un investissement ne doit plus être privilégié comparativement à son impact climatique, en particulier le respect de l’Accord de Paris, qui vise à limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius. « « Le fait qu’un investissement soit rentable n’est pas une excuse s’il n’est pas conforme à la trajectoire » de l’Accord de Paris

Tout investissement qui est néfaste à cet objectif climatique doit être supprimé, plaide le directeur général de la CDC, qui se dit même favorable à l’interdiction de tels investissements.

Le dirigeant de la DC appelle à se tourner vers d’autres types d’investissements, dont le monde a besoin. D’autant que la lutte contre le changement climatique demande des investissements massifs, en maintenant un niveau de croissance élevé, soutient-il.