Plus de la moitié (55 %) des travailleurs canadiens accepteraient une promotion sans une augmentation de salaire, selon un sondage d’OfficeTeam.

Ce n’est peut-être pas une mauvaise chose, alors que 47 % des gestionnaires RH au pays affirment que leur entreprise font de telles offres très ou assez souvent, soit une augmentation de 22 points de pourcentage par rapport à un sondage réalisé en 2011.

Ce ne sont que le tiers des entreprises qui accordent systématiquement une hausse salariale avec la promotion. En moyenne, les professionnels ont une promotion tous les trois ans.

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Alors que le fait d’offrir des possibilités d’avancement est un moyen utile pour les entreprises de motiver les employés et de récompenser les succès, beaucoup de professionnels s’attendent à ce qu’une promotion soit accompagnée d’une augmentation de salaire, observe Koula Vasilopoulos, directrice de district à OfficeTeam.

« Si le manque de ressources rend cette situation difficile, les employeurs devraient être préparés à offrir d’autres avantages comme un plus grand nombre de congés ou des avantages rehaussés pour garder le personnel satisfait. »

Fait intéressant, les hommes sont plus susceptibles (59 %) que les femmes (51 %) à être ouverts à une promotion sans hausse salariale.

L’acceptabilité baisse finalement avec l’âge, les plus jeunes étant les plus susceptibles à affirmer être prêts à considérer une promotion sans hausse salariale.

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