Le contexte sanitaire mondial encourage les organisations à privilégier le bien-être de leurs employés et à investir dans le développement de leurs compétences.

Près de la moitié (47%) des organisations de la planète prévoient d’ajouter des éléments au régime d’avantages sociaux afin de répondre aux problèmes de santé mentale ou émotionnelle, indique l’Enquête sur les tendances mondiales en talent de Mercer.

Les organisations canadiennes sont encore plus volontaristes que la moyenne mondiale, puisqu’elles sont 64% à projeter un tel élargissement de leur régime d’avantages sociaux.

Ces déclarations sont confortées par l’action en cours dans les organisations. La moitié des employeurs canadiens disent ainsi être en train de former les cadres à repérer les problèmes de santé mentale.

« Les employeurs canadiens devront sortir de leur zone de confort et commencer à réimaginer les RH en tant que conseillers stratégiques qui peuvent aider leurs organisations à anticiper les répercussions humaines des décisions d’affaires et à répondre avec empathie aux inquiétudes des employés, croit Daniel Imbeault, Membre du partenariat, carrière, chez Mercer Canada. L’année 2020 a été marquée par la réaction et la réponse aux événements, mais en 2021, on aura l’occasion de prendre un nouvel élan et de se réinventer. »

Là aussi, la préoccupation des organisations semble être plus avancée au Canada, puisque sur le plan mondial, seules 29% des organisations indiquent avoir lancé ce travail de formation de leurs cadres.

Cet investissement dans la main d’oeuvre se traduit également par un développement des compétences. Au Canada, 83% des responsables des ressources humaines déclarent qu’ils continueront à se concentrer sur le perfectionnement des compétences en 2021.

Toutefois, seules 31% des entreprises recueillent des informations sur les compétences détenues par leurs employés. Et elles ne sont que 12% à avoir augmenté leurs dépenses pour améliorer ou renouveler les compétences de leurs effectifs.

La pandémie ayant souligné les inégalités, les organisations se tournent davantage vers l’écoute de différents groupes de personnes. 58% des employeurs canadiens disent réexaminer ce qui compte le plus pour chacun de ces groupes.

Cependant, en 2020, seuls 18% de ces employeurs canadiens ont tenu compte des effets des projets de transformation ou de rationalisation des effectifs sur les divers groupes minoritaires. Et ils ne sont que 13% à penser aux conséquences de la pandémie sur ces populations.