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Une enquête révèle que 61 % seulement des travailleurs américains sont satisfaits des avantages sociaux offerts par leur employeur. 

Bien qu’une majorité (83 %) d’employeurs américains affirment que leurs employés sont satisfaits des avantages sociaux qu’ils leur offrent, moins des deux tiers (61 %) des travailleurs sont du même avis, selon une nouvelle enquête menée par MetLife.

L’enquête, menée auprès de plus de 2 800 employeurs et de plus de 2 800 salariés à temps plein, a révélé que la première raison pour laquelle les employeurs investissent dans les avantages sociaux est de montrer qu’ils se soucient de leurs employés. Parmi les employés interrogés, près des trois quarts (72 %) ont déclaré qu’un régime d’avantages sociaux abordable est une démonstration importante de l’attention portée à l’employé et 58 % ont déclaré être satisfaits du caractère abordable actuel de leurs avantages sociaux.

À la question de savoir quels avantages sociaux démontrent le mieux l’attention portée aux employés, les employeurs ont cité l’assurance habitation, l’assurance pour animaux de compagnie, l’accès à des options de soins subventionnés, l’assurance contre le cancer et les avantages liés au transport domicile-travail. Toutefois, près des deux tiers (60 %) des salariés ont déclaré être intéressés par un éventail plus large d’avantages non médicaux, tandis que 61 % ont déclaré être intéressés par des avantages qui ne sont pas actuellement offerts par leur employeur. En outre, près des deux tiers (64 %) ont exprimé leur intérêt pour une semaine de travail de quatre jours.

Dans l’ensemble, les employeurs ont classé le salaire/la rémunération (46 %) comme l’élément le plus important pour démontrer leur intérêt, suivi de la flexibilité et de l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée (19 %), du travail utile (14 %), des programmes/avantages de bien-être (8 %), de la croissance professionnelle/de la formation (7 %) et d’une culture sociale et de soutien (4 %).

Près de la moitié (48 %) des salariés déclarent que les préoccupations financières ont un impact négatif sur leur santé mentale, contre 31 % en 2022. La majorité d’entre eux (90 %) se disent également préoccupés par les pressions inflationnistes et l’augmentation des coûts, tandis que 55 % déclarent vivre d’un chèque de paie à l’autre (55 %), contre 43 % en 2022.

Ce texte a été publié initialement sur Benefits Canada.