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Les employeurs ajustent les avantages sociaux et les rémunérations pour faire face à l’inflation et à la pénurie de main-d’œuvre.

Plus de la moitié des employeurs canadiens ont envisagé d’ajuster les avantages sociaux (57 %) et les salaires (55 %) pour faire face à la hausse de l’inflation et à une pénurie de main-d’œuvre persistante, indique un sondage réalisé par Ento Canada.

L’enquête, qui a interrogé plus de 400 responsables des ressources humaines, a révélé que quatre employeurs sur dix (42 %) ont également envisagé d’ajuster les niveaux de dotation en personnel. La moitié (54 %) des responsables des ressources humaines ont déclaré que la gestion de leur main-d’œuvre est plus difficile qu’il y a deux ans et ont noté que leurs plus grands défis sont la gestion et la rétention des talents (36 %), la gestion des exigences en matière de santé et de sécurité au travail (24 %), l’attraction des talents (15 %), les attentes changeantes quant au rôle de l’employeur (12 %) et les coûts de main-d’œuvre (10 %).

Et au cours des deux dernières années, la moitié (52 %) des personnes interrogées ont déclaré que leur entreprise avait modifié ses politiques pour encourager un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée, tandis qu’un nombre similaire envisage d’adopter des technologies pour améliorer l’engagement des employés (58 %), l’intégration et le départ des collaborateurs (55 %) et la planification des horaires (55 %).

« Il est de plus en plus difficile de diriger les effectifs aujourd’hui, surtout ceux qui sont responsables du travail par quarts », explique Peter Vigilante, directeur national d’Ento Canada, dans un communiqué de presse. « Les dirigeants des RH reconnaissent que prendre soin de leurs employés est une priorité absolue, et nous devons leur fournir les bons outils pour les aider à préparer leur équipe – et eux-mêmes – à réussir. »

Ce texte a été publié initialement par Benefits Canada.