Les travailleurs canadiens se montrent de plus en plus susceptibles de changer d’emploi, motivés par la volonté d’obtenir un meilleur salaire et de meilleurs avantages sociaux.
Après une période d’un an où les travailleurs canadiens ont été moins nombreux à chercher un nouvel emploi, un nouveau pic est atteint.
La moitié des travailleurs (50 %) disposent de plans de recherche d’emploi pour le deuxième semestre de l’année, un niveau qui n’avait pas été vu depuis le début de l’année 2023, indique un sondage de la firme Robert Half. Entre-temps, ils étaient à peine plus de 40 % à avoir de tels plans.
Comme il y a un an, c’est la génération Z qui est la plus susceptible de rechercher un nouvel emploi, puisque c’est le cas de sept travailleurs sur dix (69 %) de cette génération.
Les moins susceptibles de changer d’emploi sont les baby-boomers (40 %). Mais ce chiffre est en trompe-l’œil, puisque cette proportion est deux fois plus importante qu’en juillet 2023 (22 %).
Les principales raisons qui poussent les travailleurs à chercher un nouvel emploi sont d’obtenir un salaire plus élevé (60 %), et de meilleurs avantages sociaux et accessoires (50 %). La recherche de davantage de flexibilité (32 %) et un titre de niveau supérieur (31 %) passent après ces deux principaux facteurs.
Quant à la principale raison de ne pas chercher de nouvel emploi, elle réside dans le fait d’aimer son équipe et la culture de son entreprise, et de ne pas perdre le niveau actuel de flexibilité.
Au moment de chercher un nouvel emploi, plus de la moitié des répondants (54 %) observent un manque de transparence sur le plan salarial dans l’offre d’emploi. Près de quatre sur dix (39 %) disent qu’ils perdraient de l’intérêt pour un poste s’ils avaient l’obligation de travailler sur place sans possibilité de travailler à distance. Une proportion légèrement moindre (34 %) en ferait autant s’ils découvraient que le taux de rotation des employés est élevé.
« Les employeurs qui cherchent à attirer les meilleurs talents devraient s’assurer que leurs processus d’embauche, leurs régimes de rémunération, leurs avantages accessoires et avantages sociaux soient concurrentiels et correspondent à ce que les travailleurs recherchent », suggère Koula Vasilopoulos, première directrice générale chez Robert Half au Canada.