
Près d’un employeur canadien sur cinq affirme que le coût du roulement du personnel dépasse 100 000 $.
Le roulement du personnel a des répercussions financières importantes sur les entreprises canadiennes, puisque près d’un gestionnaire d’embauche sur cinq (17 %) affirme qu’il coûte plus de 100 000 $ par année à son organisation, selon un nouveau sondage réalisé par Harris Poll pour le compte d’Express Services.
L’enquête, qui a interrogé plus de 500 employeurs, a révélé que le coût moyen du roulement est légèrement supérieur à 29 000 dollars par an, ce qui inclut des dépenses telles que la réembauche et la perte de productivité.
Le fardeau financier est particulièrement lourd dans les grandes entreprises. Parmi celles qui ont déclaré des coûts de rotation supérieurs à 100 000 dollars par an, un tiers (34 %) comptait au moins 500 salariés. 6 % étaient des entreprises de taille moyenne comptant de 10 à 99 employés, tandis que 4 % en comptaient moins de 10.
Près d’un responsable du recrutement sur trois (28 %) a déclaré qu’il s’attendait à ce que le taux de rotation augmente dans son entreprise cette année. Les raisons les plus fréquemment citées sont les exigences accrues sur le lieu de travail (37 %), une rémunération et des avantages plus compétitifs ailleurs (33 %), un sentiment de surcharge de travail (29 %) et un marché de l’emploi compétitif (29 %).
Les autres facteurs contributifs sont les suivants : meilleurs avantages ailleurs (26 %), départs à la retraite (25 %), changements de carrière (24 %), démissions volontaires (23 %), licenciements (22 %), culture d’entreprise plus forte ailleurs (22 %), possibilités d’avancement limitées (20 %), pas d’options de travail à distance (19 %) et pas d’horaires flexibles (19 %).
Malgré ces pressions, l’embauche reste une priorité absolue. Plus de quatre gestionnaires d’embauche sur cinq (83 %) ont déclaré que leur entreprise prévoyait toujours de recruter en 2025. Parmi eux, un tiers (33 %) ont déclaré qu’ils recrutaient pour augmenter les effectifs, 37 % prévoient de maintenir les niveaux de dotation actuels et 38 % embauchent pour remplacer les employés perdus en raison du roulement du personnel.
Ce texte a été publié initialement sur Benefits Canada.