
Les promoteurs se préoccupent davantage de la compétitivité de leurs régimes de soins de santé que les années précédentes, selon le sondage 2025 sur les soins de santé de Benefits Canada.
Les promoteurs de régimes de soins de santé sont de plus en plus soucieux du positionnement de leur régime face à leurs concurrents.
Quatre promoteurs sur dix (40 %) s’inquiètent quant à la compétitivité de leur régime, ce qui représente une hausse notable par rapport aux 28 % de 2023, quand la question a été posée la dernière fois, selon le sondage 2025 sur les soins de santé de Benefits Canada.
La compétitivité du régime devient la principale préoccupation des promoteurs, devant l’efficacité du régime (35 %), qui est elle-même en progression par rapport à 31 % en 2023. La troisième priorité est la viabilité globale (27 % contre 21 % en 2023), la viabilité du régime de soins dentaires (26 %) et la viabilité du régime d’assurance médicaments (24 %). Enfin, un promoteur sur cinq (21 %) se dit préoccupé par les niveaux d’absence et d’invalidité, ainsi que par la fraude ou l’utilisation abusive des prestations.
La priorité accordée à la compétitivité du régime se traduit dans les réponses des promoteurs quand on leur demande quels sont les facteurs qui influent le plus sur leur prise de décisions. En effet, la moitié d’entre eux (51 %) cite le soutien de la santé des participants au régime, en nette hausse comparativement à 44 % en 2024. Le contrôle des coûts rassemble 24 % des réponses, soit quasiment le même niveau que l’an passé (25 %). Le quart des promoteurs (23 %) répondent que les deux facteurs – soutien de la santé et contrôle des coûts – sont influents, soit une forte baisse par rapport à 2024 (31 %).
L’importance donnée à la compétitivité du régime est d’autant plus notable que près des deux tiers des promoteurs (64 %) déclarent que leurs coûts ont augmenté au cours de la dernière année. C’est le plus fort total depuis 2016.
Les promoteurs de régime observent que les principales causes de l’augmentation des coûts sont l’inflation (63 %), l’augmentation du coût global des médicaments (49 %), l’augmentation générale des demandes de remboursement de médicaments sur ordonnance (39 %), l’augmentation des coûts et des frais pour les fournisseurs comme les assureurs, les conseillers en avantages sociaux et les consultants contractuels (39 %), et l’augmentation des frais de soins dentaires (39 %).