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Plus de la moitié des Canadiens non retraités âgés de 50 ans et plus prévoient utiliser la valeur nette de leur maison comme source de revenu de retraite.

Il s’agit là d’une hausse par rapport au 49 % observé en 2018 dans le cadre du sondage RBC sur les mythes et les réalités de la retraite.

Toutefois, 19 % des personnes dans ce groupe croient qu’ils auront des dettes au moment de la retraite et 62 % prévoient devoir rembourser une dette hypothécaire.

« Les Canadiens comptent de plus en plus sur leur maison pour financer leur retraite. Qu’il s’agisse d’opter pour une maison plus petite ou d’utiliser la valeur nette de votre demeure actuelle, si votre résidence fait partie de votre plan de retraite, il est important de bien comprendre comment atteindre vos objectifs », explique Nicole Wells, vice-présidente, Financement sur valeur nette immobilière à RBC.

Aider les enfants

Dans un communiqué, RBC rappelle par ailleurs que plus du quart (28 %) des acheteurs actuels ou potentiels d’une première maison ont profité ou prévoient le faire avec l’aide financière de leurs parents, ce qui risque de toucher l’épargne-retraite de ces derniers.

Quarante-cinq pour cent des parents financent également certains frais de subsistance de leurs enfants adultes, ce qui comprend les paiements hypothécaires.

« Le soutien des enfants adultes peut avoir une incidence majeure sur l’épargne-retraite. La meilleure approche consiste à planifier sa retraite longtemps d’avance. Si vous pensez avoir besoin d’un revenu supplémentaire ou si vous prévoyez devoir faire face à des dépenses additionnelles, consultez un expert pour déterminer dans quelle mesure votre maison pourrait vous aider à équilibrer votre budget », ajoute Nicole Wells.