Une hausse des cotisations et la simplification des choix de placements, ainsi que plus d’automatisation, font partie des stratégies américaines pour améliorer les régimes de retraite à cotisation déterminée (CD).

Selon un sondage de Willis Towers Watson auprès de 349 promoteurs de régimes, près de 73 % utilisent l’adhésion automatique des nouveaux participants, par rapport à 68 % en 2014 et 52 % en 2009.

Six répondants sur dix offrent une option d’augmentation automatique des cotisations, par rapport à 54 % en 2014.

Fait intéressant, un employeur sur quatre affirme avoir augmenté ses cotisations au régime. De ce groupe, 60 % ont haussé la cotisation de contrepartie, 51 % ont « encouragé l’épargne et l’implication des employés » et 44 % ont compensé des modifications dans les prestations d’un régime PD.

Sur le plan des investissements, 42 % ont réduit le nombre des options offertes aux participants et un autre 41 % prévoient le faire d’ici 2020. Peut-être sans surprise, 93 % des répondants au sondage utilisent les fonds à date cible comme option par défaut.

Pour ce qui est de la communication, 78 % s’attendent à redoubler d’efforts pour éduquer les employés sur l’épargne-retraite, dont 64 % prévoient offrir des renseignements quant à la phase de décaissement.

Toutefois, ce ne sont que 35 % des employeurs qui mesurent la préparation à la retraite des participants sur une base annuelle et la grande majorité (88 %) ne mesurent que les statistiques de base, dont le taux de participation et de cotisation ainsi que les sommes accumulées.

Tammy Hughes, conseillère principale chez Willis Towers Watson, note que les employées accordent une très grande priorité à la sécurité financière à long terme.
« Les améliorations que les employeurs mettent en place pourraient faire beaucoup pour inciter davantage d’épargne-retraite et de meilleures décisions de placements. »