Une enquête révèle que seulement 29 % des travailleurs américains épargnent suffisamment pour leur retraite.

Selon une enquête menée par l’organisation à but non lucratif Transamerica Center for Retirement Studies, moins d’un tiers (29 %) des salariés américains déclarent se constituer un pécule de retraite suffisant.

L’enquête, qui a porté sur 5 800 travailleurs, a révélé que 47 % des personnes interrogées prévoient de prendre leur retraite après 65 ans, ou ne prévoient pas de prendre leur retraite du tout. Un quart (24 %) s’attendent à prendre leur retraite plus tard que prévu en raison de la pandémie de coronavirus.

Environ huit employés sur dix (79 %) ont déclaré qu’ils épargnaient dans un régime de retraite parrainé par l’employeur et/ou un régime en dehors du lieu de travail. Et deux cinquièmes (39 %) de ces travailleurs ont puisé dans leurs comptes de retraite, dont 29 % ont contracté un prêt et 27 % ont effectué un retrait anticipé et/ou difficile.

Parmi les travailleurs indépendants, 63 % ont déclaré qu’ils prévoyaient de prendre leur retraite après 65 ans ou qu’ils n’envisageaient pas de le faire. Parmi les 68 % qui ont déclaré épargner pour leur retraite, 79 % le font dans un ou plusieurs types de comptes de retraite fiscalement avantageux, le compte de retraite individuel traditionnel étant le plus courant (44 %).

Parmi les chômeurs, un tiers (33 %) ont déclaré s’attendre à ce que la rente gouvernementale soit leur principale source de revenus à la retraite. Cependant, 72 % d’entre eux craignent que cette rente publique ne soit pas là pour eux lorsqu’ils seront prêts à prendre leur retraite.

Lorsqu’on leur a demandé quelles mesures politiques pourraient aider les employés à avoir une retraite financièrement sûre, seul un tiers (31 %) a cité l’extension des plans de retraite sur le lieu de travail à tous les employés. En comparaison, les réponses les plus populaires sont les suivantes : combler le déficit de financement public (51 %), rendre les dépenses de santé et les médicaments sur ordonnance plus abordables (42 %), combler le déficit de financement de Medicare (41 %), améliorer l’accès à des logements abordables (33 %) et soutenir les aidants familiaux (32 %).

Ce texte a été publié initialement sur Benefits Canada.