Les participants aux régimes de capitalisation comprennent-ils bien les coûts et les risques associés aux fonds à date cible (FDC)? Nir Kaissar, gestionnaire de portefeuille et chroniqueur pour Bloomberg, exprime ses doutes dans un récent billet.

Il postule par ailleurs que peu de caisses de retraite les expliquent aux participants.

M. Kaissar rappelle que, selon un rapport de Vanguard Group, la moitié des participants à des régimes de capitalisation répartissait leur épargne-retraite dans un seul FDC en 2017.

À titre de comparaison, aucun participant ne les utilisait en 2004, et on prévoit qu’ils représenteront 70 % des participations en 2022.

Alors que 46 % des régimes utilisaient l’adhésion automatique, 97 % de ceux-ci offraient un FDC comme option de placement par défaut.

Nir Kaissar souligne toutefois que les FDC ne sont pas une solution parfaite, notamment sur la question des frais.

« Il est difficile de comprendre pourquoi un simple fonds devrait coûter aussi cher, surtout si sa création – un panier d’actions et d’obligations – peut être réalisée pour moins, grâce à des fonds indiciels. »

M. Kaissar questionne aussi la pertinence d’augmenter la répartition en obligations au fil du temps. « Les gens vivent plus longtemps et une forte pondération en obligations augmente le risque d’épuiser son épargne. »