Les régimes de retraite offerts par les employeurs sont appréciés par les travailleurs, mais demeurent largement mal compris, selon un sondage de l’Autorité ontarienne de réglementation des services financiers (ARSF).

Ainsi, 78 % des quelque 1 028 Ontariens sondés indiquent avoir adhéré au régime de retraite offert par leur employeur dès qu’ils en ont eu la possibilité, et 64 % indiquent cotiser le montant maximum admissible pour obtenir une cotisation de contrepartie de l’employeur.

La cotisation patronale est d’ailleurs le principal avantage de bénéficier d’un régime de retraite en milieu de travail, selon 63 % des répondants. La tranquillité d’esprit qu’apporte un tel régime a également été citée (61 %), tout comme le fait qu’il permet aux participants d’épargner régulièrement (58 %).

Sur une note moins positive, 49 % des répondants admettent en savoir plus sur leur émission de télé préférée que sur le fonctionnement de leur régime de retraite. « Compte tenu de la situation économique actuelle, il est aujourd’hui primordial de dialoguer avec votre employeur ou votre syndicat afin de mieux comprendre votre régime de retraite et votre droit à pension, soutient Caroline Blouin, vice-présidente directrice, régimes de retraite de l’ARSF. Vous pourriez être à la retraite un tiers de votre vie. Nous espérons que les Ontariens comprennent la valeur d’un régime de retraite ainsi que les avantages de commencer à épargner tôt pour atteindre leurs objectifs financiers. »

Dans l’ensemble, 48 % des répondants soutiennent avoir accès à un régime de retraite dans le cadre de leur emploi, contre 47 % qui disent le contraire.

Au-delà de la stricte question des régimes de retraite privés, 88 % des répondants au sondage croient qu’il faut encourager davantage la population à épargner pour la retraite, tandis que 60 % d’entre eux estiment qu’il n’y a pas suffisamment d’information disponible sur la retraite.

Le sondage révèle également que 36 % des Ontariens ont pris leur retraite ou prévoient le faire avant 65 ans, contre 27 % à 65 %. Un répondant sur dix (12 %) estime qu’il ne pourra jamais prendre sa retraite.

Par ailleurs 61 % des Ontariens pensent que le bon moment pour commencer à épargner est dans la vingtaine, 80 % affirment avoir un plan pour la retraite, mais seulement 56 % savent combien ils doivent épargner pour vivre confortablement lorsqu’ils quitteront la vie active.