une femme baby-boomer compte des billets
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Il est peu probable que le départ à la retraite des baby-boomers engendre une chute importante des marchés boursiers.

Alors que la population des personnes âgées de plus de 65 ans ne cesse d’augmenter, plusieurs raisons laissent croire qu’une vente massive d’actions est peu probable aux États-Unis, rapporte Finance et Investissement.

D’abord, les individus issus des générations qui ont suivi les baby-boomers, les Y et Z, demeurent plus nombreux. Même s’ils commencent leur épargne-retraite plus tard, ces personnes finissent souvent par être d’excellents acheteurs d’actifs.

Les actions représentent par ailleurs moins de la moitié des investissements des ménages, souligne-t-on. Les Américains détiennent des liquidités, des obligations, des biens immobiliers, et d’autres actifs.

Inégalités

Au moment de la retraite, les baby-boomers ne doivent donc pas dépendre uniquement de la vente des titres boursiers.

Une autre raison pour atténuer le pessimisme s’avère toutefois les inégalités qui continuent de se creuser. Selon Forbes, environ 10 % des ménages américains détiennent une majorité écrasante des actions (près de 85 %).

Ces familles les plus riches ont souvent moins besoin de se départir de leurs actifs pour financer leur retraite, et sont donc plus susceptibles de les transmettre à la génération suivante.