La langue et la communication peuvent avoir un impact sur les décisions de retraite des participants à des régimes à cotisations définies, indique une enquête d’Invesco.

Le sondage révèle que 60 % de tous les répondants – ainsi que 50 % des milléniaux et 59 % des membres de la génération X – préfèrent obtenir un « revenu » de retraite plutôt qu’une « épargne » de retraite. Presque toutes les personnes interrogées (94 %) ont déclaré être intéressées à investir une partie ou la totalité de leur portefeuille de retraite dans un produit spécifique conçu pour leur fournir un flux de revenus à la retraite.

Près des deux tiers (65 %) ont déclaré qu’ils préféraient recevoir « des versements de revenu réguliers – mais garantis – légèrement inférieurs » au cours de leur vie plutôt que « des versements de revenu réguliers aussi longtemps qu’ils vivent, mais avec un coût supplémentaire ».

Pour décrire les options du menu d’investissement, 33 % des répondants ont dit préférer des titres descriptifs tels que « faites-le pour moi » plutôt que « niveau 1 » pour les fonds à date cible. La moitié des répondants (53 %) ont utilisé le terme « portefeuille » pour décrire leurs placements, contre « fonds » (35 %) et « stratégie » (12 %). Et les deux tiers (63 %) des répondants ont dit préférer les portefeuilles de placement décrits en termes de « croissance et stabilité », par opposition à « agressif et conservateur » (20 %) ou « à haut risque et à faible risque » (18 %).

L’enquête a révélé un intérêt égal des répondants pour les fonds à date cible (51 %) et les fonds à risque cible (49 %). Les personnes intéressées par les fonds à risque cible ont cité la possibilité de choisir un niveau de risque en fonction des objectifs de retraite plutôt que de l’âge (50 %), la possibilité de personnaliser les placements en fonction du potentiel de gain (28 %) et la clarté des objectifs financiers (23 %). Plus de la moitié (53 %) des répondants ont déclaré que leur régime CD « joue un rôle complémentaire aux autres prestations de retraite », contre 47 % qui ont déclaré qu’il « joue un rôle essentiel dans la planification et le financement » de leur retraite.

Et parmi les milléniaux, 30 % ont déclaré que les employeurs devraient communiquer avec leurs employés au sujet de la retraite à l’âge de 45 ans ou moins, tandis que 21 % ont répondu à l’âge de 55 ans, 7 % à l’âge de 65 ans et 7 % ont déclaré que les employeurs ne devraient pas communiquer du tout. Quelque 39 % de tous les répondants et 28 % des préretraités – ceux qui sont à moins de cinq ans de la retraite – ont déclaré ne pas savoir ce que leur régime leur permet de faire avec leurs actifs à la retraite.

Dans un courriel adressé à Benefits Canada, Mike Tuira, vice-président des placements institutionnels chez Invesco Canada, a déclaré que les promoteurs de régimes devraient commencer à communiquer en fonction du groupe d’âge des employés. « Une fois que l’employeur commence à communiquer, 25 % des Canadiens ont répondu que les employeurs devraient communiquer avec eux par le biais d’un portail en ligne et 22 % ont indiqué une réunion. Des méthodes très différentes avec des taux de réponse similaires signifient qu’une taille unique ne convient pas à tous.  Pour atteindre tous vos membres, vous avez besoin d’une variété de méthodes. »

Ce texte a été initialement publié sur Benefits Canada.