Les baby-boomers canadiens sont nombreux à avoir sous-estimé le poids des soins de santé dans leurs dépenses à la retraite, selon un sondage réalisé par Ipsos pour Sun Life.

Près du tiers (32 %) des personnes de 58 à 77 ans à la retraite à temps plein ou à temps partiel désignent le coût des soins de santé comme l’un des facteurs principaux facteurs qui font grimper le coût de la vie à la retraite. Seule l’inflation obtient un résultat plus élevé (83 % des répondants). Les soins de santé sont donc cités plus souvent que le coût du logement (31 %) et la volatilité des marchés (23 %) parmi les facteurs qui expliquent les mauvaises surprises financières à la retraite.

Près de la moitié (49 %) des baby-boomers interrogés ont déclaré souffrir d’une maladie physique ou mentale chronique nécessitant des médicaments ou un traitement. Chez cette population, près du tiers (32 %) ont modifié ou envisagé de modifier leur plan de retraite pour faire face aux coûts liés à la santé.

« Peu de gens sont conscients des frais médicaux qu’ils devront assumer à la retraite, et ils n’y sont pas préparés, explique Jacques Goulet, président de la Sun Life Canada. Ces dépenses peuvent avoir des conséquences importantes sur cette étape de la vie, en particulier pour les personnes qui vivent avec une maladie physique ou mentale chronique nécessitant un traitement continu. »

Les millénariaux n’y échapperont pas

Si le coût des soins de santé à la retraite est loin de faire partie des préoccupations des millénariaux à l’heure actuelle, ils seront eux aussi confrontés à cette problématique un jour ou l’autre.

Près du tiers (31 %) des millénariaux (personnes âgées de 27 à 42 ans) souffrent d’une maladie physique ou mentale chronique nécessitant des médicaments ou un traitement. Pourtant, plus de la moitié (52 %) de ces individus n’ont pas pris en compte le coût de la gestion de leur maladie chronique dans leur plan de retraite (61 % des femmes et 43 % des hommes).

Le sondage a été mené par Ipsos entre le 30 août et le 1er septembre 2023. Un échantillon de 750 millénariaux âgés de 27 à 42 ans et de 750 baby-boomers âgés de 58 à 77 ans a été sondé.