Les régimes de retraite d’employeur pourraient décevoir de nombreux futurs retraités.
La plupart des régimes de retraite basés sur les cotisations déterminées reposent sur des hypothèses dépassées, met en garde FT Adviser au sujet du système de retraite britannique.
Les modèles actuels vont placer un grand nombre de retraités face à des revenus insuffisants, voire dans la pauvreté, prévient la firme britannique de conseils en gouvernance PTL.
Ces hypothèses devraient être corrigées pour évaluer correctement le niveau de vie des futurs retraités, et leurs besoins financiers. En effet, elles ne tiennent pas suffisamment compte des dépenses dont devront s’acquitter ces futurs retraités, et de moindres revenus que ce que les modèles théoriques prévoient.
Parmi les facteurs qui devraient être mis à jour figure l’accès plus ardu à la propriété. Cela signifie que de plus en plus de retraités devront payer un loyer. Or, les modèles de régimes de retraite tiennent souvent pour acquis que les futurs retraités seront propriétaires de leur logement.
Ces futurs retraités hériteront moins de leurs parents, car ces derniers doivent payer des soins de longue durée… Et les retraités de demain devront eux-mêmes débourser des montants importants pour financer leurs propres soins. Parallèlement, ils seront parfois empêchés d’épargner suffisamment tôt, parce qu’ils doivent rembourser leurs dettes d’études.
De plus, la fragilité financière à laquelle font face les travailleurs peut les pousser à se retirer du régime de retraite s’ils doivent faire face à une dépense imprévue.
Si aucune action n’est prise, l’image de l’épargne retraite finira par se dégrader, ajoute PTL. La firme recommande que les travailleurs cotisent davantage que ce que les modèles de planification de la retraite leur suggèrent. La cotisation minimale ne permet pas d’atteindre un niveau de vie confortable à la retraite, prévient-elle.