Les employeurs risquent d’avoir du mal à convaincre les employés de mettre l’accent sur la planification de leur retraite cette année, alors que la pandémie fait en sorte qu’ils sont surtout préoccupés par leur niveau d’endettement et le paiement des factures.

Selon un sondage de la Banque CIBC, à peine 24 % des Canadiens jugent que leur situation financière s’améliorera cette année, comparativement à 32 % qui étaient du même avis il y a un an.

Pour la onzième année consécutive, le remboursement des dettes demeure la priorité financière des Canadiens à l’aube de la nouvelle année (20 %), cette priorité étant suivie de près par le paiement des factures et le simple fait de réussir à joindre les deux bouts (18 %).

Les principales raisons qui ont poussé les répondants à s’endetter davantage cette année étaient les dépenses quotidiennes plus élevées que leur revenu mensuel (39 % des répondants) et la perte de revenu (27 % des répondants). En revanche, près des trois quarts (74 %) des répondants affirment qu’ils se sont abstenus d’emprunter plus en 2020.

Près de la moitié des quelque 3 000 Canadiens sondés (43 %) affirment en outre que la pandémie a eu des répercussions négatives sur leurs finances personnelles, et 46 % croient qu’il leur faudra plus de 12 mois pour se remettre sur la bonne voie.

Le pessimisme quant à l’année à venir est alimenté par des préoccupations au sujet d’un éventuel ralentissement économique (pour 78 % des Canadiens, contre 55 % en 2019). L’inflation et la hausse du coût des biens au cours des douze prochains mois (60 % des répondants) ainsi que le ralentissement de la croissance économique globale (34 % des répondants) sont au nombre des principales préoccupations de bon nombre de personnes. L’incertitude du contexte actuel rend également difficile la planification, selon la plupart des répondants au sondage (71 %).