Une femme épargne ses monnaies d'argent
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Un fond à date cible (FDC) bien conçu et peu coûteux peut améliorer l’épargne-retraite de jusqu’à 50 % sur un horizon de 30 ans, selon une recherche américaine.

Olivia Mitchell, professeur à la Wharton School de l’Université de Pennsylvanie, et Stephen Utkus, directeur du Vanguard Center for Investor Research, ont examiné l’adoption de ces fonds par les participants et l’exposition du portefeuille un an après l’ajout d’un FDC au menu d’investissement d’un régime.

Outre les conclusions relatives à l’amélioration du patrimoine de retraite, le document a constaté que l’inclusion de FDC dans les choix d’épargne-retraite permettait d’augmenter l’exposition aux actions et aux obligations, tout en réduisant les liquidités et le risque « idiosyncrasique ».

Peut-être sans surprise, le taux d’inclusion de FDC était plus élevé dans les régimes avec une stratégie d’adhésion automatique.

Toutefois, étant donné les avantages potentiels des FDC, les employeurs qui souhaitent améliorer leur adoption peuvent envisager de réinscrire les participants, observe-t-on.

« Nos résultats montrent également les effets potentiels de l’offre de conseils d’investissement à faible coût et évolutifs de manière plus générale », indique le document.

« En d’autres termes, des algorithmes d’investissement à faible coût sur le cycle de vie, tels que les fonds à date cible ou les services de conseil robotisés, pourraient contribuer à réduire les lacunes dans la construction des portefeuilles, ce qui pourrait réduire l’hétérogénéité des rendements entre les ménages ».

Aux États-Unis, les fonds à date cible dans les régimes de retraite au travail sont passés de 5 milliards de dollars américains en 2000 à 734 milliards de dollars américains en 2018.

Ce texte est une adaptation d’un article publié par le Canadian Investment Review.