Les travailleurs ont beau planifier minutieusement leur retraite, la vie réserve toujours des surprises, comme en témoignent des retraités pour qui les plans ont changé.

Selon un sondage sur les mythes et les réalités de la retraite de RBC, plus de la moitié (55 %) des préretraités canadiens de 50 ans ou plus s’attendent à connaître la date de leur départ à la retraite plus d’un an à l’avance. Or, seulement 39 % des retraités interrogés ont effectivement pris leur retraite à la date prévue… et 16 % n’ont eu aucun préavis.

Les rêves de retraite ne correspondent pas toujours à la réalité non plus. Alors que plus du quart (29 %) des préretraités s’attendent à hiverner sous des cieux plus cléments lorsqu’ils quitteront la vie active, seulement 18 % des retraités passent réellement leurs hivers dans le Sud. En fait, ces derniers préfèrent plutôt rester au pays pour passer du temps avec leur famille (51 %) et leurs amis (48 %).

Mais l’écart le plus marqué entre la perception des Canadiens qui approchent de la retraite et la réalité vécue par les retraités concerne le travail. La moitié des préretraités prévoient travailler à la retraite, tandis que seulement 11 % des retraités ont indiqué être retournés sur le marché du travail, à temps plein ou à temps partiel. Certains préretraités estiment avoir besoin de travailler une fois à la retraite pour obtenir un revenu (43 %), mais la plupart d’entre eux veulent surtout rester actif sur le plan mental (64 %) et physique (48 %), ou encore chasser l’ennui (44 %).

À noter que les préretraités Québécois sont tout de même moins nombreux à envisager de travailler une fois à la retraite (37 %) que la moyenne canadienne (50 %).

« Nous savons que la majorité des Canadiens n’ont pas de plan de retraite et que ceux qui en ont un sont mieux préparés et plus confiants, affirme Brigitte Felx, planificatrice financière à RBC. Un plan permet de faire le bilan de ses options afin de ne pas devoir faire de grandes concessions quant au mode de vie. »