La pandémie a compliqué la planification de la retraite des Québécois, ceux-ci craignant de ne pas pouvoir atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés.
Près du tiers des épargnants québécois (31 %) affirment en effet qu’ils devront repousser le moment de la retraite en raison de la pandémie, révèle un sondage de la Banque Scotia. Un répondant sur quatre (23 %) juge également qu’il ne parviendra pas à rembourser la totalité de leur dette avant de quitter la vie active.
La majorité des Québécois (59 %) estiment par ailleurs qu’ils ne mettent pas suffisamment d’argent de côté en vue de la retraite. Sur une note plus optimiste, la même proportion de répondants considèrent que le marché actuel offre toujours de bonnes perspectives en matière d’investissement. Le niveau de confiance des investisseurs s’est d’ailleurs accru depuis l’approbation des premiers vaccins contre la COVID-19.
Malgré certaines craintes liées à la planification de leur retraite, 60 % des investisseurs québécois entrevoient favorablement leur avenir financier. Les hommes et les jeunes se montrent plus optimistes que les femmes, indique le sondage.
En revanche, 70 % des investisseurs admettent ne pas trop savoir quelles mesures prendre concernant leurs placements, et 20 % affirment qu’ils préfèrent attendre avant d’investir la totalité de leur épargne en raison de l’incertitude que suscite la pandémie.
À l’échelle canadienne, 32 % des répondants prévoient cotiser à un REER avant le 1er mars prochain, soit la date limite pour l’année d’imposition 2020. La plupart des répondants n’ont pas l’intention de contribuer (56 %), alors que 12 % ne le savent pas encore. Près de la moitié (47 %) des Canadiens prévoient toutefois cotiser à un CELI cette année.