Les Canadiens estiment en moyenne avoir besoin d’accumuler un actif total de 1,4 millions de dollars pour couvrir l’ensemble de leurs besoins à la retraite, selon la dernière édition du sondage annuel de BMO sur la retraite.

Cette somme a augmenté de 6 % depuis 2019. En revanche, plus de la moitié des répondants (53 %) n’ont pas d’estimation du montant dont ils auront besoin pour prendre leur retraite.

Les Canadiens prévoient en moyenne partir à la retraite à l’âge de 62 ans. Le tiers d’entre eux envisagent de quitter la vie active entre 60 et 69 ans.

Malgré les difficultés financières causées par la pandémie, 54 % des Canadiens se disent toujours confiants de réaliser leurs projets de retraite, une diminution de 4 points de pourcentage du degré de confiance au niveau national par rapport à 2019.

À 48 %, le niveau de confiance est un peu plus bas au Québec. Dans l’ensemble, les Ontariens et les résidents des provinces des Prairies se montrent plus optimistes, alors que les Québécois et les résidents des provinces de l’Atlantique se disent plus inquiets.

Les cotisations au REER se maintiennent

Malgré la pandémie, plus des deux tiers (64 %) des Canadiens ont cotisé ou prévoient encore de cotiser à leur régime enregistré d’épargne-retraite (REER), un nombre comparable aux chiffres de l’année dernière. Encore une fois, le Québec se situe légèrement sous la moyenne canadienne, à 60 %.

Le sondage indique également qu’il y a eu une diminution des retraits chez les titulaires de REER avant l’âge de 71 ans, 28 % l’ayant fait en 2020 contre 37 % en 2019. La principale raison du retrait précoce reste l’achat d’une maison, seulement 6 % des répondants ayant effectué un retrait pour régler des dépenses liées à la pandémie.

« La dernière année a été difficile pour les Canadiens à bien des égards, y compris sur le plan financier, souligne Robert Armstrong, directeur général, Solutions d’investissement multiactif à BMO Gestion mondiale d’actifs. Il est encourageant de constater une telle résilience chez les investisseurs canadiens et la priorité qu’ils continuent d’accorder à la planification de leur retraite. »