La croissance des actifs gérés par les régimes à cotisation déterminée (CD) dans le monde serait plus rapide que celle des régimes à prestations déterminées, selon un nouveau rapport du Thinking Ahead Institute et Willis Towers Watson.

Dans les sept marchés les plus importants (Australie, Canada, États-Unis, Japon, Pays-Bas, Suisse et Royaume-Uni), les actifs de régimes CD ont enregistré une croissance annuelle de 7,9 %, par rapport à 4,5 % pour les régimes PD, affirme-t-on.

« Les actifs de régimes CD représentent aujourd’hui 49 % des actifs de régimes de retraite dans ces marchés, alors que les premiers connaissent des flux de trésorerie positifs et un niveau de décaissement plus faible que les régimes PD », observe Roger Urwin, chef mondial du contenu de placements chez Willis Towers Watson.

Ainsi, on peut s’attendre que les actifs de régimes CD dépassent ceux des régimes PD dans les deux prochaines années.

« Il importe de bien évaluer les enjeux de gouvernance et de transfert de risque au participant, sans alourdir le fardeau réglementaire et limiter la capacité des régimes CD d’offrir des résultats optimaux », dit-il.

Toujours selon le rapport, les actifs totaux des régimes de retraite au niveau mondial se sont élevés à 41,3 billions de dollars américains à la fin de 2017. Il s’agit de la plus grande hausse annuelle depuis 20 ans, affirme-t-on, soit de 13 % ou 4,8 billions de dollars.

M. Urwin a ajouté qu’il va demeurer important de cibler le défi d’une population vieillissante pour accommoder les prestations.

« Nous observons un plus grand recours aux stratégies d’investissement guidé par le passif, dit-il. On constate également dans les pays avec une tradition de régimes PD une certaine transition vers l’adoption de régimes CD. »

Ce texte est adapté d’un article publié par nos collègues de Benefits Canada.