La majorité des promoteurs de régimes à cotisation déterminée (CD) aux États-Unis n’ont pas senti le besoin de suspendre ou de réduire leurs cotisations en réaction à la crise de la COVID-19, selon un récent sondage de la Defined Contribution Institutional Investment Association.

En effet, 86 % des répondants ont indiqué ne pas avoir considéré une suspension de la cotisation de contrepartie qu’ils versent dans leur régime CD, alors qu’à peine 8 % ont adopté une telle mesure. Par ailleurs, 92 % des promoteurs interrogés soutiennent ne pas envisager une réduction de leur cotisation; seulement 3 % des répondants l’on fait.

Un sondage de Normandin Beaudry dévoilé au début du mois de mai en était arrivé à des résultats très similaires pour les promoteurs canadiens. Seulement 11 % envisageaient alors d’apporter des modifications temporaires à leurs régimes d’épargne. Plus précisément, 7 % prévoyaient éliminer la cotisation de l’employeur, 2 % prévoyaient la réduire et 2 % prévoyaient la retarder.

Peu de changements dans les portefeuilles

Le sondage de la Defined Contribution Institutional Investment Association a aussi permis de constater que seulement 12 % des promoteurs américains de régimes d’accumulation ont observé une diminution de la répartition en actions dans les portefeuilles de leurs participants. Chez ceux dont l’actif est investi dans des fonds à date cible, seulement 7 % ont modifié la composition de leur portefeuille.

Un très faible nombre d’employeurs (8 %) ont été confrontés à des demandes de retrait de fonds, et à peine 6 % ont constaté une baisse du taux de cotisation de leurs participants.

Du point de vue des communications, les promoteurs de régimes ont déclaré avoir envoyé à leurs employés des messages sur la réévaluation de la tolérance au risques (43 %), sur le rééquilibrage des portefeuilles de façon à les réaligner sur les cibles initiales (31 %) et sur la création d’un fonds d’urgence (23 %). Plus amusant, 17 % des promoteurs ont suggéré aux participants d’éviter de vérifier trop fréquemment le solde de leur compte de retraite.

L’enquête a également révélé que 6 % des promoteurs de régimes envisagent d’introduire de nouvelles options d’investissement générant des revenus garantis dans leur gamme, et 3 % jugent que les actifs réels pourraient constituer une source de diversification supplémentaire dans leur régime.

En ce qui concerne la façon dont la pandémie change les priorités des promoteurs de régimes, 22 % estiment qu’aider les participants à épargner en cas d’urgence sera une priorité plus importante à l’avenir, tandis que 13 % soutiennent que l’éducation sur la budgétisation et le bien-être financier seront davantage mis de l’avant dans le futur.