Un grand nombre de Canadiens craignent de survivre à leur épargne, et même ceux qui estiment avoir suffisamment épargné en vue de leur retraite entrevoient avec une grande appréhension la phase de décaissement, révèle un sondage de RBC.

Près du tiers (32 %) des Canadiens de 50 ans ou plus sondés croient qu’ils vivront au moins 10 ans après avoir épuisé leur épargne. Cette préoccupation est encore plus grande chez les Québécois (38 %).

Signe que les préretraités manquent d’accompagnement dans la phase de décaissement de leur épargne, plus de la moitié d’entre eux (55 %) se disent inquiets à l’idée d’utiliser leur épargne-retraite à titre de revenu, et ce, même lorsque leur objectif d’épargne consiste à avoir assez d’argent pour mener le mode de vie qu’ils souhaitent une fois qu’ils ne travailleront plus à temps plein

« Nous savons qu’après avoir épargné pendant de nombreuses années, il peut être difficile de commencer à utiliser cette épargne, surtout si l’on ne sait pas exactement en quoi consistent ses sources de revenus à la retraite, et si ces sources dureront tout au long de celle-ci », commente Rick Lowes, vice-président, stratégie de retraite à RBC.

Le fait que la grande majorité des répondants non retraités (83 %) affirment avoir épargné moins que ce dont ils auront besoin à la retraite rend la situation encore plus complexe.

Seulement 20 % des répondants indiquent qu’ils ont un plan officiel créé avec un planificateur financier en vue de leur retraite.

Bien que pessimistes, ces données ne sont pas très étonnantes. Un autre sondage mené récemment par BMO Groupe financier révélait que seulement 44 % des Canadiens étaient convaincus d’avoir suffisamment d’épargne pour prendre leur retraite, tandis que 53 % ne savaient pas de combien d’argent ils auront besoin pour pouvoir arrêter de travailler.