L’incapacité financière demeure un obstacle pour un grand nombre de Québécois qui désirent cotiser à un REER, indique un sondage de la Banque Scotia.

En effet, l’étude montre que près des deux tiers (63 %) des Québécois disent que le manque d’argent les empêche d’épargner davantage (64 % pour l’ensemble du Canada). Parmi les autres raisons que les Québécois invoquent pour ne pas contribuer, on note le fait d’épargner déjà suffisamment (23 %), ne pas avoir de stratégie de placement (5 %) et manquer de discipline (4 %).

À l’échelle du pays, le sondage de la Banque Scotia souligne que les Canadiens sont de moins en moins nombreux à estimer que leur épargne est suffisante (19 % en 2012 contre 24 % en 2011 et 29 % en 2010). Quant à ceux qui citent l’incapacité financière comme frein à leur épargne, la plupart admettent ne pas avoir de plan financier écrit (70 %) et ne pas épargner en vue de la retraite (77 %). Sans surprise, on apprend que 80 % de ces personnes estiment ne pas être sur la bonne voie pour atteindre leurs objectifs de retraite.

Lorsqu’on leur demande la première chose qu’ils feraient différemment s’ils pouvaient recommencer à zéro, plus du tiers des Québécois (34 %) affirment qu’ils commenceraient à épargner beaucoup plus tôt. Également, ils sont assez nombreux (20 %) à mentionner qu’ils seraient moins dépensiers et qu’ils consacreraient une plus grande partie de leurs avoirs à l’épargne.

Fait à noter, 40 % des Québécois âgés de 20 à 29 ans disent avoir déjà commencé à épargner.

Enfin, le sondage révèle que la majorité des Canadiens ont un REER (56 %) ou un CELI (44 %). En ce qui concerne les produits de placement comme tel, la plupart des gens continuent de conserver leurs économies dans un compte d’épargne traditionnel (64 %) ou un compte d’épargne à intérêt élevé (48 %). La moitié des participants au sondage détiennent des parts de fonds communs (48 %).